green grass field with trees and mountains in the distance

Éditorial

Si nous devions choisir un mot pour décrire le mois passé, ce serait « recalibration ». Nous n’avons pas assisté à un crash ou à un boom, mais plutôt à une pause réfléchie durant laquelle le marché a repris son souffle et a réévalué ses hypothèses. Sur le front macro, le bruit entourant la résolution du « shutdown » a commencé à s’estomper, nous permettant de nous reconcentrer sur les données, qui restent mitigées.

Nous avons été témoins d’un allez-retour complet des anticipations de baisse de taux : la probabilité d’une baisse en décembre s’est effondrée en début de mois, pour remonter en flèche vers 80% à la fin du mois, alors que des commentaires « dovish » des officiels de la Fed ont apaisé les nerfs des marchés. Cette oscillation a été un facteur clé de la volatilité, nous rappelant que si la destination (des taux plus bas) est probable, le chemin pour y parvenir est tout sauf une ligne droite.

Nous analyserons pourquoi un secteur auparavant inarrêtable a finalement heurté un mur de valorisation malgré des fondamentaux solides, et inversement, comment une percée diplomatique a levé un nuage économique majeur au-dessus de l’Europe. De plus, nous examinerons la disparité croissante au sein des marchés émergents, où les fortunes des importateurs et exportateurs d’énergie divergent nettement alors que la dynamique de l’offre de matières premières évolue.

Nous espérons que vous apprécierez la lecture de ce document et qu’i vous sera utile pour le mois à venir.

Joan Bürgy

Investment Specialist

Jérôme Tobler, CIIA

Partner & Senior Financial Advisor