green grass field with trees and mountains in the distance

Éditorial

Les taux d’inflation sont en baisse et la récession attendue ne s’est pas matérialisée, ce qui laisse entrevoir des perspectives positives pour la croissance de l’économie et des bénéfices. Ce scénario optimiste est favorable aux actifs plus risqués, en particulier aux actions. Toutefois, il est important de noter que les valorisations actuelles du marché ont largement intégré ces résultats positifs, ce qui laisse peu de place à la prise de risque.

Le mois d’août devrait maintenir le statu quo en termes de changements de politique. Toutefois, les données américaines publiées récemment confirment la possibilité que les banques centrales commencent à assouplir progressivement leur politique à partir du mois de septembre. Cela suggère qu’un cycle d’abaissement d’urgence des taux d’intérêt pourrait être évité, grâce à la forte demande intérieure, comme le montrent les chiffres robustes du PIB au deuxième trimestre.

En Europe, l’activité économique montre des signes de reprise, les chiffres du PIB du deuxième trimestre dépassant les attentes grâce à une expansion résiliente dans les principaux pays, malgré une contraction surprenante en Allemagne. Toutefois, l’inflation dans la zone euro a atteint 2,6 %, contre 2,5 % en juin, ce qui suscite des inquiétudes quant à la faisabilité d’éventuelles réductions des taux d’intérêt par la BCE en septembre.

La saison des bénéfices du deuxième trimestre a démarré et, bien que les principaux acteurs des ” Magnificent 7 ” aient été confrontés à de sévères réactions du marché, entraînant les principaux indices à la baisse, le tableau général est plus optimiste. Les autres membres du S&P 500 sont en passe de réaliser une croissance de plus de 10 % de leur bénéfice par action d’une année sur l’autre, et environ 80 % d’entre eux ont dépassé les attentes. Les secteurs tels que les services financiers et les soins de santé dépassent particulièrement les prévisions, ce qui indique que la saison des bénéfices sera globalement plus forte que prévu.

Jérôme Tobler, CIIA

Partner

Joan Bürgy

Investment Specialist

Vous aimerez aussi