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Éditorial

Les pressions inflationnistes semblent s’atténuer dans de nombreuses régions du monde, les principaux indicateurs affichant des tendances stables ou en baisse. Ce ralentissement de l’inflation apporte un certain soulagement, mais la persistance d’une inflation élevée dans le secteur des services complique les perspectives des banques centrales, qui se demandent comment normaliser au mieux leur politique monétaire sans faire dérailler la croissance.

Aux États-Unis, une légère hausse du taux de chômage à 4,3 % suggère un refroidissement du marché du travail, ce qui pourrait marquer un changement dans le cycle économique. Cette évolution, soulignée par l’activation de la « règle de Sahm », contraste avec la zone euro, où les taux de chômage restent stables mais où le sentiment économique s’est dégradé.

Compte tenu de cette dynamique, l’économie mondiale semble prête pour un atterrissage relativement en douceur, soutenue par les performances inattendues de l’économie américaine. Les États-Unis continuent de dépasser les attentes, mais les perspectives restent prudentes, car la hausse des taux d’intérêt et le ralentissement du marché du travail devraient freiner les dépenses de consommation dans les mois à venir.

En réponse à ces développements, la Réserve fédérale a indiqué que son programme de resserrement approchait de son terme, bien que le calendrier et l’ampleur des futurs ajustements de taux restent incertains. L’importance des actions coordonnées des banques centrales est soulignée par la récente hausse surprise des taux d’intérêt de la Banque du Japon, qui a introduit de nouvelles complexités, notamment en ce qui concerne le « yen carry trade ».

Nous espérons que l’édition de ce mois-ci vous sera utile et vous souhaitons une bonne lecture.

Jérôme Tobler, CIIA

Partner

Joan Bürgy

Investment Specialist

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